mercredi 21 mai 2008

Dé-fête des mères...

Quelle fête et pour quelles mères ?

Pétain, grand dérouleur de tapis rouge devant l’occupant, officialisa la « fête des mères », dans un esprit tout patriarcal, directement issu des principes de la iiie République. Il s’agissait lors de cette journée de glorifier les vertus de la femme au foyer. Les penseurs nazis relayèrent cette pratique qui atteint son zénith avec le fameux adage des trois K, reléguant les femmes à de très nobles tâches : Kindern, Küche, Kirsche (enfants, cuisine, église). Tout est dit en trois mots. Ceux-ci ayant été largement repris et toujours véhiculés par leurs descendants intégristes et réactionnaires directs, les Le Pen, Mégret et autre Boutin...

Quid de la fête des enfants ?

Du coup les pauvres mioches ne reçoivent que d'affreux jouets industriels sans âme ! Cela leur ferait probablement tellement plus plaisir un beau cache-pot William Saurin ou un collier de nouilles fait main ! Et quand Desproges se prend à inventer des poèmes de fête des mères, je pleure.





«Je m'appelle Perrine,
J'aime ma maman,
Elle est dans la marine,
C'est emmerdant.»
Le tout sans oublier l'indispensable révérence pas très révérencieuse.
Je hais les dimanche et particulièrement celui-ci !
La môme Vinaigrette et fille indigne qui plus est...

1 commentaire:

Aladin13 a dit…

Résumons :
De ces grandes filles
faites des mères
à défaut d'en faire autre chose.
Et ça, c'est plutôt facile
tant qu'on a encore les glandes
intersticielles
comme disait Cami

Archive